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Perspectives 2020

Pravda
Toile marouflée de papier journal ; peinture acrylique et huile
1989 – 2020
Dimensions 120 x 80 cm
La toile Pravda a été commencée en 1989, alors que l’Union Soviétique était encore une réalité.
Le fond est constitué de morceaux découpés en triangles dans le journal Pravda, puis insérés sur la toile à l’aide de colle à papier peint. C’est ainsi que je travaillais à l’époque. Plus tard j’ai remplacé la colle à papier peint par de la colle à bois, beaucoup plus résistante. J’avais étudié le russe en même temps que le grec (moderne) et j’habitais, et travaillais à Athènes.
Cette toile a été exposée à la Galerie Pléiades (Cf. La galeriste de Thessalonique https://www.centmillemilliards.com/products/la-galeriste-de-thessalonique) l’année de sa création, en 1989.
Quelques années plus tard, constatant que les morceaux de papier journal se décollaient, je l’ai remise sur l’établi. Le résultat ne m’ayant pas convaincue, je l’ai mise de côté.
En 2020 dans l’environnement de mon nouvel atelier en Bretagne, elle m’est apparue dans une autre lumière. J’ai alors travaillé en surface comme un plasticien le fait en profondeur. Il s’agissait de sculpter la masse pour en dégager des détails. Le dessin initial a totalement disparu. Je me suis attachée aux taches de lumière, révélant – à peine – quelques bribes de mots.
Pravda = en russe = vérité.
Le journal a été fondé en 1912 à Saint-Pétersbourg. Après la révolution bolchevique, les bureaux du journal sont transférés à Moscou. La Pravda devient l’organe officiel du parti communiste de l’Union soviétique. Elle le restera jusqu’en 1991.
Perspectives 2020 : quid de la Pravda ?
1989 – 2020
Dimensions 120 x 80 cm
La toile Pravda a été commencée en 1989, alors que l’Union Soviétique était encore une réalité.
Le fond est constitué de morceaux découpés en triangles dans le journal Pravda, puis insérés sur la toile à l’aide de colle à papier peint. C’est ainsi que je travaillais à l’époque. Plus tard j’ai remplacé la colle à papier peint par de la colle à bois, beaucoup plus résistante. J’avais étudié le russe en même temps que le grec (moderne) et j’habitais, et travaillais à Athènes.
Cette toile a été exposée à la Galerie Pléiades (Cf. La galeriste de Thessalonique https://www.centmillemilliards.com/products/la-galeriste-de-thessalonique) l’année de sa création, en 1989.
Quelques années plus tard, constatant que les morceaux de papier journal se décollaient, je l’ai remise sur l’établi. Le résultat ne m’ayant pas convaincue, je l’ai mise de côté.
En 2020 dans l’environnement de mon nouvel atelier en Bretagne, elle m’est apparue dans une autre lumière. J’ai alors travaillé en surface comme un plasticien le fait en profondeur. Il s’agissait de sculpter la masse pour en dégager des détails. Le dessin initial a totalement disparu. Je me suis attachée aux taches de lumière, révélant – à peine – quelques bribes de mots.
Pravda = en russe = vérité.
Le journal a été fondé en 1912 à Saint-Pétersbourg. Après la révolution bolchevique, les bureaux du journal sont transférés à Moscou. La Pravda devient l’organe officiel du parti communiste de l’Union soviétique. Elle le restera jusqu’en 1991.
Perspectives 2020 : quid de la Pravda ?

Contrat Kreonidis
Toile marouflée de papiers d’origines diverses, peinture acrylique et huile
2004 – 2019
Dimensions 80 x 80 cm
En 1989, nous, trois artistes : Mégoulas, sculpteur grec et deux peintres français, Robion et Saurin - avons demandé à Ioannis Kreonidis, directeur d’une galerie à Plaka (Athènes), de présenter le travail que nous avions réalisé à l’occasion du bicentenaire de la Révolution française.
Le jour du vernissage, le galeriste organisait une autre réception au rez-de-chaussée. Très élégant dans son costume blanc, il accueillait les visiteurs en leur demandant s’ils se rendaient à son exposition – ou chez les « étrangers » du premier.
L’événement passé, j’ai laissé dans sa galerie une toile en dépôt. Un jour Ioannis m’appela pour me dire qu’un de ses clients désirait en savoir le prix. La question avait l’air de l’amuser beaucoup. L’amateur devait être fou. Je lui donnai un montant, et comme il n’y eut pas de suite, j’oubliai l’affaire.
Au moment de quitter la Grèce quelques années plus tard, j’appelai Kreonidis pour récupérer ma toile. Il me dit qu’elle avait été vendue. Il me dit aussi qu’il était trop tard pour réclamer mon dû.
Une dizaine d’années plus tard j’ai retrouvé le contrat que nous avions signé, Ioannis et moi, en 1989. Je l’ai recopié. Je comprenais encore tous les mots du texte. Cela m’a donné envie de retourner à l’INALCO pour finir mes études de grec.
2004 – 2019
Dimensions 80 x 80 cm
En 1989, nous, trois artistes : Mégoulas, sculpteur grec et deux peintres français, Robion et Saurin - avons demandé à Ioannis Kreonidis, directeur d’une galerie à Plaka (Athènes), de présenter le travail que nous avions réalisé à l’occasion du bicentenaire de la Révolution française.
Le jour du vernissage, le galeriste organisait une autre réception au rez-de-chaussée. Très élégant dans son costume blanc, il accueillait les visiteurs en leur demandant s’ils se rendaient à son exposition – ou chez les « étrangers » du premier.
L’événement passé, j’ai laissé dans sa galerie une toile en dépôt. Un jour Ioannis m’appela pour me dire qu’un de ses clients désirait en savoir le prix. La question avait l’air de l’amuser beaucoup. L’amateur devait être fou. Je lui donnai un montant, et comme il n’y eut pas de suite, j’oubliai l’affaire.
Au moment de quitter la Grèce quelques années plus tard, j’appelai Kreonidis pour récupérer ma toile. Il me dit qu’elle avait été vendue. Il me dit aussi qu’il était trop tard pour réclamer mon dû.
Une dizaine d’années plus tard j’ai retrouvé le contrat que nous avions signé, Ioannis et moi, en 1989. Je l’ai recopié. Je comprenais encore tous les mots du texte. Cela m’a donné envie de retourner à l’INALCO pour finir mes études de grec.

Lettre de créance 
Technique mixte
2008 - 2020
Dimensions 150 x 100 cm
J’ai peint une première version de cette toile en 2008 quand j’étais à Beyrouth.
En marouflage j’ai inséré des lettres dont j’avais laissé la trame apparente, apposé un gris bleu sur un bleu plus soutenu, l’ensemble étant souligné par une structure rouge. La toile n’a jamais été exposée. Quelques années plus tard en la redécouvrant je pensai à cette courte période que j’ai passée au Liban, aux attentats répétitifs, aux voitures piégées qui emportaient des passants dans leur explosion. Parfois des coups de feu, dont certains ont atteint l’immeuble où nous habitions. En 2020 j’ai entrepris d’unifier l’impression d’ensemble en faisant disparaître la marque rouge au profit d’un fond gris bleu aux couleurs de ciel changeant.
Les petits caractères d’un texte devenu anonyme se sont effacés à la faveur d’un lettrage précis au sens éclatant, dont il ne faut surtout pas se demander ce qu’il signifie. C’est une lettre de créance.
2008 - 2020
Dimensions 150 x 100 cm
J’ai peint une première version de cette toile en 2008 quand j’étais à Beyrouth.
En marouflage j’ai inséré des lettres dont j’avais laissé la trame apparente, apposé un gris bleu sur un bleu plus soutenu, l’ensemble étant souligné par une structure rouge. La toile n’a jamais été exposée. Quelques années plus tard en la redécouvrant je pensai à cette courte période que j’ai passée au Liban, aux attentats répétitifs, aux voitures piégées qui emportaient des passants dans leur explosion. Parfois des coups de feu, dont certains ont atteint l’immeuble où nous habitions. En 2020 j’ai entrepris d’unifier l’impression d’ensemble en faisant disparaître la marque rouge au profit d’un fond gris bleu aux couleurs de ciel changeant.
Les petits caractères d’un texte devenu anonyme se sont effacés à la faveur d’un lettrage précis au sens éclatant, dont il ne faut surtout pas se demander ce qu’il signifie. C’est une lettre de créance.

A travers le hublot
Toile marouflée de papiers d’origines diverses, peinture acrylique et huile
2019
Dimensions 60 x 60 cm
2019
Dimensions 60 x 60 cm

Behind the dead end
Huile sur toile marouflée
2020
Dimensions 60 x 60 cm
2020
Dimensions 60 x 60 cm

Perspectives 2020 
Technique mixte incluant des bribes du texte original de l’artiste Retour du Bangladesh
2020
Dimensions 120 x 120 cm
2020
Dimensions 120 x 120 cm

Combat pour une cause perdue
Technique mixte, huile sur toile marouflée
2019 - 2020
Dimensions 80 x 80 cm
En 2016 je me trouvais à l’Indian Coffee House à Calcutta, en face de l’Université. En bas de l’escalier qui menait à la grande salle, deux hommes présentaient un fascicule relié avec des agrafes. Ils me dirent qu’il s’agissait d’une nouvelle qu’ils avaient écrite.
Je l’ai achetée, lue, et oubliée.
Quatre années plus tard j’ai retrouvé la nouvelle. Je me suis souvenue des deux hommes, leur petite quarantaine, leur modestie, et de leur reconnaissance. L’argent collecté n’était pas pour eux, mais pour une cause qu’ils défendaient. Laquelle ? Je ne le sais plus. Certains mots du texte me sont revenus en mémoire, en dessinant j’en ai isolé quelques-uns, les privant de leur contexte.
Reste le souvenir d’une cause défendue, d’efforts dérisoires entrepris dans l’indifférence mais qui, mis bout à bout, peuvent vaincre l’orage et soulever des montagnes.
2019 - 2020
Dimensions 80 x 80 cm
En 2016 je me trouvais à l’Indian Coffee House à Calcutta, en face de l’Université. En bas de l’escalier qui menait à la grande salle, deux hommes présentaient un fascicule relié avec des agrafes. Ils me dirent qu’il s’agissait d’une nouvelle qu’ils avaient écrite.
Je l’ai achetée, lue, et oubliée.
Quatre années plus tard j’ai retrouvé la nouvelle. Je me suis souvenue des deux hommes, leur petite quarantaine, leur modestie, et de leur reconnaissance. L’argent collecté n’était pas pour eux, mais pour une cause qu’ils défendaient. Laquelle ? Je ne le sais plus. Certains mots du texte me sont revenus en mémoire, en dessinant j’en ai isolé quelques-uns, les privant de leur contexte.
Reste le souvenir d’une cause défendue, d’efforts dérisoires entrepris dans l’indifférence mais qui, mis bout à bout, peuvent vaincre l’orage et soulever des montagnes.

La nuit du vol
Techniques mixtes
2006 - 2020
Dimensions 200 x 130 cm
En 2006, alors que je revenais de Côte d’Ivoire, j’ai commencé à travailler à cette toile.
La plume de la chute d’Icare, présente dans l’original perdu de Brueghel, qu’on peut voir dans deux copies à Bruxelles, est ici matérialisée par une feuille de palmier ramassée à Abidjan.
Comme on le sait, le vol n’a pas abouti, et la chute a été fatale.
En 2020, j’ai remis la toile sur les tréteaux. La voyelle, entre vol et viol, légère comme un iota, se manifeste dans le décalage du graphisme du dessin central.
2006 - 2020
Dimensions 200 x 130 cm
En 2006, alors que je revenais de Côte d’Ivoire, j’ai commencé à travailler à cette toile.
La plume de la chute d’Icare, présente dans l’original perdu de Brueghel, qu’on peut voir dans deux copies à Bruxelles, est ici matérialisée par une feuille de palmier ramassée à Abidjan.
Comme on le sait, le vol n’a pas abouti, et la chute a été fatale.
En 2020, j’ai remis la toile sur les tréteaux. La voyelle, entre vol et viol, légère comme un iota, se manifeste dans le décalage du graphisme du dessin central.

Hommage à Chatoune et aux yeux bleus du Docteur Veltsos 
Technique mixte et huile sur toile marouflée
2020
Dimensions 60 x 60 cm
Chatoune 1990 – 2020
Était une petite chatte grecque trouvée par les enfants alors qu’ils campaient avec leur instituteur dans la forêt de Schinias (Attique). Elle a fait du camping, du bateau à voile, elle a vécu à Athènes puis à Paris, elle passait ses vacances en Bretagne et elle a même séjourné à Djibouti.
Le Docteur Veltsos a été son premier vétérinaire. Il avait des cheveux gris et un très beau regard bleu clair.
Chatoune a vécu vingt ans. Récemment j’ai retrouvé son carnet de santé où figuraient, en face des vaccins, les tampons du vétérinaire, de la rue Karneadou à la rue Ypsilanti, où le Docteur Veltsos avait emménagé.
Kolonaki, Athènes
2020
Dimensions 60 x 60 cm
Chatoune 1990 – 2020
Était une petite chatte grecque trouvée par les enfants alors qu’ils campaient avec leur instituteur dans la forêt de Schinias (Attique). Elle a fait du camping, du bateau à voile, elle a vécu à Athènes puis à Paris, elle passait ses vacances en Bretagne et elle a même séjourné à Djibouti.
Le Docteur Veltsos a été son premier vétérinaire. Il avait des cheveux gris et un très beau regard bleu clair.
Chatoune a vécu vingt ans. Récemment j’ai retrouvé son carnet de santé où figuraient, en face des vaccins, les tampons du vétérinaire, de la rue Karneadou à la rue Ypsilanti, où le Docteur Veltsos avait emménagé.
Kolonaki, Athènes

Tableau noir 
2020
Dimensions 80 x 80 cm
Mots clés : tableau noir – école – craie – morale du jour
Contexte : janvier 2020
La France manifeste. La retraite, vite !
Les policiers sont conspués et les manifestants piétinés.
Janvier avec le réchauffement annonce déjà le printemps.
Rien ne va plus entre Trump et la République Islamique d’Iran.
Mais tout cela est si loin, d’ailleurs à Paris le métro ne circule plus.
Le monde ne sait pas encore ce qui l’attend.
« Le pire n’étant jamais sûr », le Tableau noir est strié de raies lumineuses.
Dimensions 80 x 80 cm
Mots clés : tableau noir – école – craie – morale du jour
Contexte : janvier 2020
La France manifeste. La retraite, vite !
Les policiers sont conspués et les manifestants piétinés.
Janvier avec le réchauffement annonce déjà le printemps.
Rien ne va plus entre Trump et la République Islamique d’Iran.
Mais tout cela est si loin, d’ailleurs à Paris le métro ne circule plus.
Le monde ne sait pas encore ce qui l’attend.
« Le pire n’étant jamais sûr », le Tableau noir est strié de raies lumineuses.

Reflets d'un monde qui se noie
Technique mixte
2020
Dimensions 120 x 120 cm
Du 1er au 19 février 2020 je me trouvais au Bangladesh pour diriger un atelier où les participants, étudiants des Beaux-Arts de l’un des pays les plus pauvres du monde, avaient tout loisir de raconter l’histoire de leur choix avant de s’en inspirer pour créer leur propre travail artistique : « Atelier en histoire(s) »
Un mois avant l’alerte de la pandémie, on trouve dans ces histoires des signes de malaise face à la mondialisation, mais aussi des points d’accroche aux valeurs universelles que sont la soif de justice ou le désir de retrouver des joies simples, proches de la nature trop souvent défigurée, en marge des conflits issus de la course au profit.
Le Tueur inconnu des chemins de fer est pour Dipro à la fois anonyme mais identifié. C’est l’insécurité et l’incurie. Le peu d’attention que les dirigeants accordent à l’individu. On pourrait, en principe, mettre fin aux meurtres en série que sont les accidents qui surviennent tous les jours.
Les oiseaux qui meurent, l’enfance qui s’échappe, qui se transforme, qui devient autre ouvrent, chez Arafa et Arjuman, sur l’inconnu, mais la nostalgie cache une lueur d’espoir.
La petite mendiante de Meher rêve de manger du chocolat. La petite fille de huit ans n’en a jamais mangé.
Fahida s’aperçoit que les fleurs au marché ont perdu leur arôme.
Litu et Mriduli évoquent les populations dont on a détruit les rêves (les forêts massacrées chez Litu, les villages engloutis par des barrages hydroélectriques, les populations tribales sacrifiées chez Mriduli).
Ramia constate que la colline de son enfance a été anéantie. A la place il y a les camps de Rohingyas. « Les vagues de nos rivages emportent avec elles leur malheur et leur souffrance »
Mots clés = La nature sacrifiée pour faire place à un avenir de rendement lui-même promis à la destruction.
Ces textes courts ont servi de tremplin à notre production artistique.
Ils devraient faire l’objet d’une publication où seront insérées les œuvres des quatorze participants.
A mon retour en France, j’ai traduit un à un ces textes dans un cahier dans lequel conjointement j’apposais une iconographie inspirée par des mots isolés.
Voici comment a été construite la toile « Reflets d’un monde qui se noie ».
2020
Dimensions 120 x 120 cm
Du 1er au 19 février 2020 je me trouvais au Bangladesh pour diriger un atelier où les participants, étudiants des Beaux-Arts de l’un des pays les plus pauvres du monde, avaient tout loisir de raconter l’histoire de leur choix avant de s’en inspirer pour créer leur propre travail artistique : « Atelier en histoire(s) »
Un mois avant l’alerte de la pandémie, on trouve dans ces histoires des signes de malaise face à la mondialisation, mais aussi des points d’accroche aux valeurs universelles que sont la soif de justice ou le désir de retrouver des joies simples, proches de la nature trop souvent défigurée, en marge des conflits issus de la course au profit.
Le Tueur inconnu des chemins de fer est pour Dipro à la fois anonyme mais identifié. C’est l’insécurité et l’incurie. Le peu d’attention que les dirigeants accordent à l’individu. On pourrait, en principe, mettre fin aux meurtres en série que sont les accidents qui surviennent tous les jours.
Les oiseaux qui meurent, l’enfance qui s’échappe, qui se transforme, qui devient autre ouvrent, chez Arafa et Arjuman, sur l’inconnu, mais la nostalgie cache une lueur d’espoir.
La petite mendiante de Meher rêve de manger du chocolat. La petite fille de huit ans n’en a jamais mangé.
Fahida s’aperçoit que les fleurs au marché ont perdu leur arôme.
Litu et Mriduli évoquent les populations dont on a détruit les rêves (les forêts massacrées chez Litu, les villages engloutis par des barrages hydroélectriques, les populations tribales sacrifiées chez Mriduli).
Ramia constate que la colline de son enfance a été anéantie. A la place il y a les camps de Rohingyas. « Les vagues de nos rivages emportent avec elles leur malheur et leur souffrance »
Mots clés = La nature sacrifiée pour faire place à un avenir de rendement lui-même promis à la destruction.
Ces textes courts ont servi de tremplin à notre production artistique.
Ils devraient faire l’objet d’une publication où seront insérées les œuvres des quatorze participants.
A mon retour en France, j’ai traduit un à un ces textes dans un cahier dans lequel conjointement j’apposais une iconographie inspirée par des mots isolés.
Voici comment a été construite la toile « Reflets d’un monde qui se noie ».

Paysage dans le brouillard 40x40 cm.jpg

Point Cardinal 60x60 cm .jpg

Partitions 40x40 cm.jpg
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